Bacchus, le dieu du vin

Bacchus, le dieu du vin

Bacchus, dans la mythologie romaine, dieu de la Végétation, de la Vigne et du Vin, assimilé au dieu grec Dionysos. Le nom de Bacchus dérive de celui de Bacchos, autre nom donné par les Grecs à Dionysos.

 Il apparaît dans la Rome antique au Ve siècle av. J.-C. Sa figure doit également être rapprochée de celle d’une ancienne divinité romaine, Liber Pater. Bacchus est connu comme divinité de la Végétation et de la Vigne en particulier. Par extension, son culte est lié à l’ivresse et à la fête.

Légende

Une des caractéristiques principales de Bacchus est d’être, comme Dionysos, accompagné en tout lieu par un cortège formé de silènes et de satyres, personnages munis de cornes, de pieds de bouc et de torses d’homme. Les bacchantes, femmes vêtues de peaux de bêtes, complètent la troupe. Par les débordements de leur comportement, notamment la débauche sexuelle dont elles font preuve, elles figurent le délire extatique propre au culte de Bacchus. Les autres récits concernant Bacchus correspondent également à une transposition des aventures de Dionysos.

Culte

Contrairement à Dionysos, figure majeure du panthéon grec, Bacchus n’a pas une très grande importance chez les Romains ; son culte n’est pratiqué que par des initiés. Il consiste en mystères, les bacchanales, qui sont le lieu de manifestations frénétiques, d’orgies et de beuveries. Ces célébrations prennent au fil du temps une telle ampleur qu’elles sont interdites par le sénat romain en 186 av. J.-C.

Représentation

Tout comme Dionysos, Bacchus se déplace sur un char tiré par des panthères. Son cortège fournit un sujet d’inspiration aux peintres Titien (Bacchanale, 1518, musée du Prado, Madrid) — qui réalise plus tard un Bacchus et Ariane (1520-1523, The National Gallery, Londres) — et Nicolas Poussin (Bacchanale avec la joueuse de luth, 1631, musée du Louvre, Paris). Le Caravage, quant à lui, représente le dieu sous les traits d’un jeune homme couronné de pampres (Bacchus, 1589, galerie des Offices, Florence).