Arès,le dieu guerrier
Arès, dans la mythologie grecque, dieu de la Guerre, assimilé à Mars par les Romains. Fils de Zeus et d’Héra, Arès est une divinité sanguinaire, belliqueuse et brutale, fort peu appréciée des dieux et des hommes.
De fait, de nombreux épisodes de sa légende le montrent victime de cuisantes humiliations. L’un des récits les plus célèbres se rapporte à la découverte de sa liaison amoureuse avec la déesse Aphrodite par Héphaïstos, époux de cette dernière, prévenu par Hélios, le Soleil, qui a surpris le couple. Héphaïstos capture les amants dans un filet magique et les fait comparaître devant l’assemblée des dieux de l’Olympe, provoquant l’hilarité de ces derniers.
Légende
Une autre légende montre Arès prisonnier des géants Aloades, qui parviennent à le garder enfermé dans une jarre de métal durant plusieurs mois. Le dieu ne doit sa libération qu’à l’intervention d’Hermès. Malgré son courage et son goût pour les combats, dans lesquels il est accompagné par Deimos (la Peur) et Phobos (la Terreur), Arès n’est pas invincible. Il subit plusieurs défaites face à Athéna et à Héraclès, mais également face à des mortels.
On lui connaît une nombreuse progéniture. Pour avoir tué l’auteur du viol de sa fille Alcippé, Arès comparaît devant les dieux réunis sur les lieux du crime. Il est acquitté et l’endroit prend alors le nom d’Aréopage (Colline d’Arès) et devient le siège du premier tribunal d’Athènes.
Culte et représentation
Le culte d’Arès, originaire de Thrace, ne bénéficie pas d’une grande popularité en Grèce. Son équivalent romain, le dieu Mars, dieu protecteur de la végétation, fera l’objet d’une plus grande vénération.
Arès est communément représenté comme un homme de taille imposante vêtu d’une cuirasse, armé et casqué.